Un nouveau dentiste en cette époque mouvementée

Entretien avec un nouveau dentiste

 

Nom : Dr Nima Khosraviani
Diplôme :
Faculté de dentisterie, Université de Toronto, 2020
Réalisation : Président de Xi Psi Phi (ZIP), section Omicron de Toronto (2019)
Rôle actuel :
Dentiste travaillant à pourcentage dans deux cabinets de la RGT
Objectifs futurs :
Se concentrer sur l’apprentissage et l’acquisition d’expérience
Plans d’acquisition de cabinet :
Dans un délai de trois à cinq ans

 

Le Dr Khosraviani a obtenu un diplôme de la Faculté de dentisterie de l’Université de Toronto au début de cette année. Cependant, en raison de la pandémie de COVID-19, la Faculté a annoncé que les cliniques universitaires fermeraient le 12 mars. De même, la cérémonie de remise des diplômes a été reportée, puis a été remplacée par une célébration en ligne. Depuis, il travaille à pourcentage dans deux cabinets de la Région du Grand Toronto. Le Dr Khosraviani partage ci-dessous son expérience de fin d’études et de début de carrière en ces temps incertains.

 

Nous étions tous impatients de franchir la ligne d’arrivée ensemble.

En ce qui concerne l’école, je considère que nous avons eu de la chance, car il ne nous restait pas beaucoup d’ouvrage lorsque l’état de pandémie a été déclaré. La plupart d’entre nous terminaient leur travail à la clinique et nous avions déjà complété nos examens du Bureau national. Nous avons grandi côte à côte et sommes devenus une famille unie, donc la perspective de finir l’école tous ensemble était très motivante.

 

Il était essentiel de garder l’équilibre pendant nos études en dentisterie.

La situation peut sembler écrasante, mais il est important de trouver un équilibre et d’entretenir d’autres intérêts. J’ai toujours aimé la musique : je joue de la guitare et du piano depuis longtemps. En première année, je suis devenu représentant de classe pour le spectacle de variétés des Dentantics, puis, en troisième année, j’ai participé à son organisation et joué dans l’orchestre maison. Dans ce spectacle, les étudiants présentent des sketches comiques, des danses, des films et des performances musicales. Je me suis également impliqué dans la section Omicron Toronto de Xi Psi Phi (ZIP), pour ensuite en devenir le président. ZIP est une fraternité d’étudiants dentaires de l’Université de Toronto qui organise de nombreux événements éducatifs et sociaux. C’est une excellente occasion de rencontrer ses pairs, de se faire des amis et d’apprendre des experts.

 

Trouver cet équilibre en tant que nouveau dentiste a été un défi.

Actuellement, il est plus compliqué de trouver l’équilibre. J’ai l’habitude d’être entouré par la communauté scolaire et d’avoir une infinité de projets dans lesquels m’impliquer. Passer à un peu plus d’isolement ainsi qu’au travail dans une clinique privée est différent et constitue une transition, mais je valorise l’équilibre et je m’efforce toujours de chercher à l’atteindre.

 

J’ai sous-estimé la transition d’étudiant à dentiste.

La transition a été stimulante, mais j’ai vécu une période d’adaptation. Il est agréable de passer de l’école dentaire à un environnement où vous êtes responsable des décisions, où vous gérez la procédure du début à la fin et où vous êtes le seul juge de votre travail, mais, parfois, cela peut aussi être intimidant. Le rythme s’est également accéléré en tant que dentiste praticien. Je suis passé de deux patients par jour à l’école à huit par jour en ce moment.

 

Nous ne sommes pas parfaits, et c’est normal.

En sortant de l’école dentaire, nous sommes formés avec une mentalité perfectionniste — ce qui est important, surtout dans le cadre de notre profession. Néanmoins, je pense que cela nous rend vulnérables et enclins à culpabiliser dans certaines situations. En dentisterie, les choses ne se passent pas toujours comme prévu, et c’est normal. Rappelez-vous que vous n’êtes pas seul et demandez à vos collègues de vous donner un second avis ou une référence si nécessaire. Il ne faut pas en avoir peur : les nouveaux diplômés en médecine dentaire sont tous dans la même situation.

 

Le meilleur conseil que j’ai reçu…

« Ne mesure pas ton succès d’après ce que font les autres. » S’il est important d’apprendre des gens qui vous entourent et de les respecter, le fait d’être pris dans une dynamique de comparaison peut être néfaste. Soyez confiants, fiers et uniques.

 

Le conseil que je donnerais aux autres étudiants dentaires…

Essayez de tirer le maximum de chaque possibilité d’apprentissage à l’école, en particulier pendant les dernières années cliniques. Posez des questions à vos professeurs, ce sont des experts qui pratiquent depuis des années. Même si votre section clinique s’est bien déroulée, considérez des scénarios potentiels et discutez-en avec vos professeurs. On ne peut jamais être complètement préparé devant un défi, mais il est possible d’y réfléchir et d’apprendre de ceux qui nous entourent.

 

L’assurance sans frais du CDSPI pour les étudiants m’a apporté la tranquillité d’esprit.

J’avais souscrit l’assurance sans frais pour les étudiants dentaires et beaucoup de mes camarades de classe avaient fait de même. Le CDSPI nous a fait comprendre l’importance de s’assurer, non seulement en tant qu’étudiants, mais aussi tout au long de notre carrière. Nous avons beaucoup appris sur les différents types d’assurance et sur le moment où on doit les considérer. Savoir que j’étais couvert par l’assurance sans frais pour les étudiants pendant toute la durée de mes études dentaires m’a également procuré un sentiment de sécurité.

 

L’avenir de la dentisterie semble prometteur.

La pandémie a été un défi, mais il y aura toujours un besoin de soins dentaires. À vrai dire, cette pandémie a montré à quel point les soins dentaires sont essentiels, comme nous l’avons vu en mars et en avril lors de la période de traitements d’urgence à la clinique de l’université. Comme pour tout le reste, la dentisterie a ralenti, et nous attendons que les choses reprennent, mais à long terme, je suis optimiste en ce qui concerne la profession dentaire.